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La peur, notre seule limite.

  • Photo du rédacteur: Nadia Ohse
    Nadia Ohse
  • 13 mars 2021
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 mars 2021




Tout ce que vous désirez est réalisable si vous apprenez à vous affranchir de vos peurs. Absolument tout.

Il est rarement vital d'avoir peur pour déclencher une réaction de fuite ou d'évitement en cas de danger réel. Sauf si un lion affamé vous poursuit ou que vous êtes rattrapé par un troupeau d'éléphants. Et encore, Mowgli et Tarzan pourrait vous prouvez l'inverse...

Ce que j'aimerai vous faire comprendre c'est que dans nos modes de vie moderne occidentaux, nous ne sommes quasiment jamais en situation de danger réel pour lequel il serait indispensable d'avoir peur pour survivre.

97% du temps, nous construisons tout seul nos peurs. Nos pensées en sont énormément constituées. Faites en l'expérience. Observer vos pensées avec détachement, comme un petit observateur extérieur qui prend note de ce qu'il voit, constatez la nature de vos réflexions...

La peur de l'abandon, peur du jugement, peur du manque d'amour, peur de la différence, peur d'être soi, peur de la mort...

Mais la bonne nouvelle c'est que ça se travaille ! Avec de la volonté, de la patience et beaucoup d'amour, nous pouvons reprendre le contrôle de notre vie et faire taire cette petite voix diabolique.

Nous avons toujours le choix. Nous ne sommes pas obligé de nous limitez, de nous restreindre, de choisir ce chemin faute de mieux...

Le changement ne viendra jamais des autres et de l'extérieur. Jamais. Tout simplement car nous ne sommes pas maître du monde extérieur. C'est à nous d'agir différemment, de penser autrement. A nous de reconsidérer nos perceptions, nos interprétations.

Si nous ne nous sentons pas épanoui dans notre travail, osons changer quelque chose pour se réveiller chaque matin avec enthousiasme. Changer de poste, d'horaire, de travail ou d'orientation professionnelle parfois : à nous seul de savoir.

Si nous ne nous sentons pas écouté dans notre couple, osons le dire, osons aussi vraiment écouter l'autre, osons partir s'il le faut.

Si nous ne voulons pas de quelque chose, ne le faisons pas pour "faire plaisir" : ce ne fera plaisir à personne, bien au contraire.

Je pense qu'il est judicieux de donner de la valeur à des éléments immatériels : un moment agréable, une discussion, un joli souvenir, un sourire pétillant. Le matériel finit par mourir et disparaître. Donner de l'importance à sa maison, sa voiture, son téléphone va déclencher de la peur car nous pouvons tout perdre.

Parfois je liste ce qui me retiens, ce dont j'ai peur mais que j'aimerai vraiment réaliser. La liste est plus ou moins longue selon la période. Puis je décide de choisir une peur et de la surmonter tout au long de la semaine ou du mois à venir, jusqu'à ce que je puisse barrer cette peur ! Et ainsi de suite jusqu'à ce que j'ai osé surmonter toutes les peurs de la liste. Je devrai faire ça plus régulièrement parce que ensuite je me sens bien plus vivante...

Nous sommes tous capables de déplacer des montagnes. Pour certains ça sera l’Himalaya, pour d'autres une colline des Vosges. L'essentiel c'est d'avancer, dépasser ses peurs et oser être pleinement soi même.


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